Rachid Boutlélis

Une coupure d’électricité a paralysé, dans la matinée d’hier, plusieurs services de l’hôpital Dr Tami Medjbeur d’Aïn El Turck, suscitant ainsi la sidération chez les malades, a-t-on constaté sur place. Cette affligeante défaillance électrique, ayant duré plus d’une demi-heure, et qui a touché également partiellement la zone des alentours immédiats de cet hôpital, a eu aussi une répercussion indésirable chez les établissements de commerce et ce, avec le subit arrêt du processus de la chaîne de froid, en sus des contraintes et autres désagréments dont ont été confrontés les foyers. Toujours est-il que des patients, qui attendaient d’être auscultés au niveau du service d’ophtalmologie ont été pris de cours par cette incongrue coupure d’électricité. Ils ont été obligés à une résignation apathique et ce, en annulant faute de mieux leur auscultation, prévue au niveau dudit service de cet hôpital.
C’est le cas d’une patiente, abordée dans la matinée d’hier en ces lieux par notre journal, qui a fait remarquer avec une pointe de dépit non dissimulée « d’être ainsi obligée de se rendre à la clinique Hamou Boutlélis, ex- Couniot, rattachée à l’EHS ophtalmologique, sise rue de la Vieille Mosquée à Oran, et ce pour se faire ausculter. C’est aberrant d’être obligée de faire tout ce trajet pour un simple examen de contrôle.
Cela chamboule lamentablement toute ma journée ». D’autres patients ont préféré faire le pied de grue en attendant le rétablissement de l’énergie électrique. Par souci d’équité nous avons vainement tenté de prendre attache avec les responsables concernés par ce volet.