B.B

Initier des petits investissements dédiés au développement des activités touristiques et la promotion de l’écotourisme est une tendance qui se développe dans la wilaya d’Ain Temouchent qui offre de multiples opportunités aux opérateurs économiques qui veulent investisseur ce créneau. Cette option a trouvé des écoutes auprès des responsables de la wilaya qui ont mis en œuvre des programmes de développement de l’agriculture de montagne au titre du Fonds national de développement rural (FNDR). Si l’on se réfère aux récentes déclarations des responsables concernés, la wilaya devait mettre en terre pas moins de 213.000 arbres fruitiers. L’olivier, le figuier, l’amandier et l’oranger occupent des proportions non des moindres dans la carte agraire qui a fait des coteaux et de l’arrière-pays du littoral un croissant fertile destiné à développer l’arboriculture qui cadre assez bien avec les activités touristiques et culinaires dans la région. Non loin de ces espaces de créativité et de productivité variée viennent les forêts récréatives qui drainent de milliers d’estivants. Ceci a été avantagé par la classification de trois espaces aménagés en forêts récréatives au niveau d’Ain El Arbaa (11,2 ha), Madrid (13,4 ha) à Benisaf et Sidi Ali Cherif (9,7 ha) à Chentouf. En somme, ces investissements ont pu créer une centaine de postes de travail. Selon les milieux très au fait du dossier, d’autres sites ont été prospectés au niveau de la forêt de Sassel sur 10 ha, de Kéroulis (6,5 ha) à Hammam Bou Hadjar. Près de 700 agriculteurs ont bénéficié d’arbres fruitiers. Par ailleurs, dans la région de Sassel (300 ha de forêts), les services de la protection civile ont décidé d’installer un poste avancé de prévention et de lutte contre les incendies. La conservation des forêts a mis en place un numéro vert au profit des visiteurs et des riverains des forêts pour alerter ses services en cas d’incendie.