Linda Otsmane
En dépit des mesures prises quant à l’organisation du stationnement au niveau des plages, le diktat de certains gardiens à l’allure louche perdure toujours. Ces derniers exigent aux estivants « véhiculés » un prix qui varie d’une plage à une autre, selon l’afflux des vacanciers. Pour les plages moins fréquentées comme celle d’Arzew par exemple, le prix fixé est généralement de 100 DA, cependant les sommes remises par les émigrés demeurent les plus importantes. Pour les plages renommées, comme celle de Mers El Hadjaj qui attire une grande affluence d’estivants, « les gardiens de parking trouvent une occasion juteuse pour pratiquer des prix forts notamment pour les personnes ayant des voitures luxueuses. Les prix varient entre 120 et 150 DA. Les estivants, quant à eaux, ils s’interrogent pourquoi ces aires de stationnement sont gérées par des délinquants dont la plupart viennent d’ailleurs. Or, ces personnes ne respectent nullement les concessionnaires qui ont investi des sommes faramineuses pour participer aux avis d’adjudication lancées par les communes. Certains estivants trouvent que la présence de ces gardiens contribue à l’organisation du stationnement de leurs véhicules. D’autres affirment que ces personnes non- identifiées sont responsables de la dégradation de l’aspect sécuritaire sur le littoral, vu qu’ils sont impliqués dans plusieurs délits de vol. A ce sujet, un estivant de la plage EL Mactaa nous a confié « actuellement, même les plages sont transformées en endroits privés. On est d’ailleurs contraints de payer le stationnement même si on ne quitte pas le véhicule, c’est du vol, car les gardiens exigent la somme qu’ils veulent, comme si ces plages leur appartiennent».