Kaid Omar

Le foncier et l’immobilier font le buzz ces derniers jours à Ain El Turck, il y a une sorte de prise de conscience des habitants de cette commune balnéaire qui ont assisté aux détournements de biens immobiliers communaux et domaniaux. En effet, c’est le « bouche à oreille » qui se met au devant par des révélations fracassantes quand au flou qui entoure certains biens communaux publics encore exploités par d’indus particuliers et dont les services municipaux en font fine bouche ou ignorent complètement l’existence. C’est le cas de la villa sise au quartier de Bouisseville, plus précisément à l’angle du jardin Les Palmiers, en entamant la direction vers la plage de ladite agglomération, une belle propriété qui faisait office de centre payeur de l’ex Société des Eaux, l’EPEOR, jusqu’à sa dissolution avant d’être remplacée par la SEOR. Aux dernières indiscrétions émanant de sources crédibles, confirmant son occupation subversive et suspecte par l’ex Directeur de l’Entreprise Hispano-Algérienne chargée de la gestion de l’alimentation en eau potable, l’EPEOR en l’occurrence. A titre de rappel, l’ex gestionnaire en retraite continue d’occuper le site à titre d’habitation, où selon les mêmes sources, où cela remonte à plus d’une quinzaine d’années. Une habitation réservée en une sorte de retraite « pieds dans l’eau » durant la saison estivale, sachant que l’ex responsable est natif d’une autre wilaya où il réside au cours des neuf autres mois de l’année. Tout en précisant que l’exploitant de la villa suscitée a récemment entamé des travaux de lifting et d’aménagement en prévision de la saison des chaleurs. Pour dire, que le gros souci et la question qui taraude l’esprit des citoyens et qui constitue une énigme, et c’est légitime, est de savoir sur quelle base cette « suspecte occupation » a été entérinée. Cession ? Concession ? Détournement ? Non répertoriée dans le sommier de consistance ? On ne sait trop ! Raison pour laquelle l’opinion publique exige plus de clarifications et plus de détails quand aux destinées réservées à des biens publics, qui, avec l’usure du temps et la disparition de témoins, ont été légalement détournés, donc exclus définitivement de l’inventaire du patrimoine public.
Mais ce n’est qu’un feu de paille, diront les citoyens avertis, qui sont convaincus et persuadés que tôt ou tard, tout sera récupéré et réintègrera le patrimoine public. D’autres biens qualifiés de « douteux » exploités depuis de longues décennies par d’indus spoliateurs. En croisant certains citoyens bien au parfum de la vie quotidienne et des secrets de polichinelle qui distinguent les dossiers noirs du foncier et de l’immobilier, ils insistent par un message fort et clair à l’attention des pouvoirs publics « Nous interpellons M. le wali Sayoud pour la mise en place d’une commission d’enquête dont la mission est la mise à jour du patrimoine communal en particulier et celui relevant du domaine public, notamment ceux exploités frauduleusement par les membres de la secte mafieuse ici à Aïn El Türck.
Nous nous porterons volontaires pour les illuminer de détails en cas de sollicitation », concluent nos interlocuteurs !