J.M

La révision de la constitution qui sera soumise au référendum populaire, a tracé les grandes lignes du nouveau mode de gouvernance, avec une limitation des prérogatives du Président de la République, dans un système semi-présidentiel, qui a été la promesse électorale commune lors de la campagne de la Présidentielle de 2019. Le Président n’aura plus le plein pouvoir, et c’est au Premier ministre ou le chef du Gouvernement de partagerles prérogatives.
L’amendement vient justement de barrer la route aux futurs politiciens autocrates, qui peuvent comme ce fut le cas en 2019, créer une instabilité dans le pays et paralyser les institutions de l’Etat, si le la constitution ne prend pas en charge des situation pareilles. C’est d’ailleurs ces défaillances constitutionnellesqui ontsuscité le blocage après la maladie et la démission de Bouteflika, créant une imperfection dans l’exécution des textes.
Il est ainsi écrit dans l’axe relatif au renforcement de la séparation et de l’équilibre des pouvoirs, la limitation du mandat présidentiel et celui parlementaire à deux mandats successifs ou séparés.
L’amendement propose aussi la distinction entre l’immunité parlementaire pour les actes rattachés à l’exercice du mandat parlementaire et l’immunité parlementaire pour les actes non rattachés au mandat parlementaire.
Plébisciter l’amendement de la révision constitutionnelle le 1er novembre prochain, c’est sonner la fin d’une ère, où tout les pouvoirs étaient détenus par une seule personne, alors que la devise de l’Etat est « Par le peuple et pour le peuple » alors que l’ancien régime autocratique gérait le pays avec la devise…« Par le peuple et pour moi-même ! »